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mercredi 16 juillet 2014

Via Ferrata



Via Ferrata de Combe la Roche et Pra Premier

Dernier jour pour les Queyr’ados ! La via ferrata de Combe la Roche près d’Arvieux doit conclure notre séjour. Ce matin le lever est plus tardif pour le groupe 2 que pour le groupe 1. Il est 8h30 lorsque nous rejoignons (le groupe 1)  Jean Phi qui, rapidement, nous conduira au pied de cette immense falaise. Après un petit briefing sur la sécurité, nous nous engageons dans cette via réputée difficile. Nous découvrons de nouvelles manipulations avec de nouveaux matériels. Un à un nous passons les barreaux, câbles et autres prises sur le rocher. Le câble guide notre parcours un peu comme si nous étions dans un « parc aventure » mais avec en plus le vide sous nos pieds. Il fait chaud et parfois nous pouvons faire une pause pour nous hydrater. Notre progression est lente à cause des nombreux gestes à réaliser avec notre longe. C’est seulement au bout de 2h30 d’efforts que nous atteignons le sommet de cette via ferrata. Les passages difficiles se sont succédés et certains d’entre nous finirons presque épuisés. C’est sûr, cet après midi, Jean Phi ne guidera pas le groupe 2 sur cette via ! Trop difficile pour vous nous dira-t-il ! Finalement nous retrouvons le second groupe un peu plus bas, déjà opérationnel pour commencer la via ferrata de Pra Premier, celle empruntée par les Queyr’ados de 2013. Celle-ci se déroulera sans encombre, sur un rythme bien rapide !
Il est 15h00 lorsque nous saluons Jean Phi et le remercions pour ces 3 journées passées avec lui. Quelques échanges sympathique vont conclure ce Queyr’ados 2014.
Mais ce séjour ne s’arrête pas ici ! Prochainement vous pourrez nous retrouver sur ce blog !
La page « facebook » de Jean Phi contient également de magnifiques vidéos sur les ascensions du Bric Bouchet et de la tête des Toillies (Jean Philippe CHERBONNIER, guide de haute montagne). A partager !
Demain retour au plat pays avec des images plein la tête !

Ils ont dit : (Hugo et les garçons)

Aujourd’hui c’était notre dernier jour dans le Queyras. Nous avons gravis une via ferrata, sorte d’accrobranche sur une falaise.
L’équipe s’est divisée en deux groupes, un le matin et l’autre l’après midi.
Le groupe du matin a réalisé une ascension légèrement plus éprouvante. Après cela nous sommes rentrés au gîte faire nos bagages.
Sur ce, à demain chers parents !





















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La Tête des Toillies



La tête des Toillies



5h30 ce matin c’est l’heure ! Nous partons à 6h00 direction St Véran et la route de la Chapelle de Clausis. Il faut impérativement passer la barrière qui ferme cette route interdite à la circulation entre 7h00 et 19h00. 6h30, mission accomplie !  Nous nous engageons sur le chemin carrossable durant plusieurs kilomètres jusqu’à la Chapelle de Clausis. De là, nous prenons notre petit déjeuner « façon bivouac ». Il fait froid mais le ciel est d’un bleu limpide. La journée s’annonce bien. 7h45, nous filons vers le refuge de la Blanche retrouver nos deux guides de haute montagne, Sylvain et Jean Phi. Devant se dresse déjà cette immense forteresse qu’est la tête des Toillies. Non ce n’est pas possible nous n’arriverons jamais à monter là-haut ! Dans nos têtes pas encore bien réveillées, des doutes arrivent. Nous continuons sans y penser…. Le paysage est déjà grandiose. Nous marchons dans cet immense cirque dominé par le Rouchon, la Pointe des Sagnes Longues, le Pic de Caramantran , le Rocca Bianca, le Pic de Farnéiréta et bien sûr notre objectif la tête Noire !

Au refuge, les guides nous attendent. Sans plus tarder, nous prenons la direction du col de la Noire, un col à 2955 mètres d’altitude. Les guides donnent l’allure. Celle-ci est moins rapide que celle de l’autre jour au Bric Bouchet et c’est tant mieux ! Sans broncher, avec une seule pause, nous atteignons « la Noire » à 10h00. Les derniers lacets sont impressionnants. Les pentes ne ressemblent à aucune autre. Les mollets tirent, le souffle s’accélère, il fait chaud pour une fois. Sur notre chemin nous dépassons de nombreux randonneurs, signe que notre rythme n’est pas si lent que cela. Au col, les pieds posés sur un magnifique gisement de Serpentine (une roche magmatique de couleur verte et vitrifiée), Sylvain nous donneras un sympathique cours de géologie. Plus loin au pied de la tête des Toillies nous apprendrons qu’un glacier fossile se dissimule sous les roches. Etonnant !

Mais il faut continuer dans ce dédale de pierres vertes. Notre itinéraire  est cette fois plus en traversée. Nous approchons de la tête des Toillies lentement jusqu’à un col sans nom. C’est ici que nous nous équiperons. Les gestes sont bien rodés : casques, baudriers … Rapidement nous nous retrouvons encordés. Sylvain prévoit la variante de la voie normale (un peu plus longue), tandis que Jean Phi s’oriente plutôt vers la voie normale « normale » !

Une troisième cordée guidée par Christophe, suivra les pas de Sylvain. Le rocher est à l’ombre, il est froid, voir glacé. Les dalles des voies normales, rendues glissantes par les semelles mouillées dû à la traversée d’un névé en contrebas, se révéleront difficiles à escalader dans leurs premières parties. Les cordées se divisent. Rapidement, les jeunes prennent l’ascendant sur la cordée des adultes (Christophe, Fred et Yvan, Nicolas étant dans la cordée de Jean Phi). Du bas, Catherine restée au col observera les ascensions avec une certaine émotion. Les grimpeurs progressent aisément si bien que la tête des Toillies est atteinte à 11h45. Au sommet, une croix domine les environs. Plus loin la Nebbia a déjà recouvert le Viso et quelques sommets voisins. Côté français la vue est vaste, immense. Nous aurons l’impression de voler. Les grimpeurs se regroupent, et une séance photo débute. L’Italie se couvre, c’est le moment de redescendre. Exercice impressionnant face à la pente, toutes les cordées s’engagent dans la voie normale. Les guides nous préviennent : attention il y a un pas très aérien avec 300 mètres de vide sous les pieds, en pleine face nord. Des sangles sont installées afin de parfaire la sécurité de tous. Les cordes passent dans les mousquetons à demeure. Des gestes simples mais qu’il faut que nous maîtrisions parfaitement. La progression est lente, l’environnement est déstabilisant à cause du vide. Redoublant de prudence, nous atteignons le bas de la voie  vers 12h45. Nous n’avons pas encore mangé (le repas est prévu au refuge) mais déjà se lisent sur les visages de grandes satisfactions.

Le reste de la descente ne sera qu’une simple formalité ! Après un nouveau passage au col de la Noire et quelques photos que nous n’avions pu faire à la montée, nous quittons rapidement le sentier principal pour nous diriger vers un grand névé. Nous suivons Jean Phi et Sylvain qui vont cependant bien plus vite que nous. En quelques minutes nous venons de descendre un important dénivelé. Ce qui est intéressant puisque nous retrouvons le refuge à portée de chaussures. Nous sommes attendus autour d’une copieuse table et, les estomacs bien vides (il est 14h00 !!!) nous ne nous faisons pas prier pour prendre ce repas bien mérité.

Il est pas loin de 16h00 lorsque nous quittons « la Blanche ». Plus haut la tête a déjà disparu dans la Nebbia. Nous venons de conquérir un sommet important du Queyras, un de plus ! Encore une journée bien remplie, nous avons adoré ! Une page se tourne !




Ils ont dit : (Valentine et Jocelin)


Nous nous sommes levés à 5h30, dans les bus à 5h50. Nous avons déjeuné pas loin du refuge près du camion. On est monté au refuge vers 7h30. Nous avons vu alors des toilettes sèches. Puis on a commencé la randonnée à 8h30 avec nos deux guides. Après cette longue et dure randonnée nous sommes redescendus vers 13h et nous avons pris notre repas au refuge de la blanche. Puis nous sommes redescendus et repartis direction le gîte.


































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